« Les pivoines – symbole de mes ovaires »

Sybil Züger, dessinatrice en bâtiment, 37 ans, maman de jumeaux (tiré du livre de Nadine Ballmer « Damit mein Baby kommt »)

Autrefois, j’appréciais les pivoines qui sont de jolies fleurs. Aujourd’hui, elles sont devenues pour moi le symbole de mes ovaires. Mes ovaires qui ne voulaient plus travailler correctement…

Lorsque j’ai appris à l’âge de 33 ans que je ne pourrais pas tomber enceinte naturellement, j’ai décidé, une fois le choc surmonté, de considérer la situation de manière positive. Je me suis alors dite que ma grossesse commençait à ce moment-là. Jamais je n’aurais imaginé que cette période durerait plus de quatre ans. Au fond de moi, je savais que je serai un jour maman et cela m’a aidé tout au long de cette période difficile. Mais je suis reconnaissante d’avoir fait cette expérience, d’avoir décidé avec mon mari de faire l’impossible et d’avoir suivi cette voie. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter, car cela m’a rendue forte.

Les jumeaux ont été conçus de manière spéciale et ils ont des personnalités spéciales. Pour moi, chaque contrôle médical, chaque piqûre était quelque chose de positif et non de négatif. Pourquoi ? Chaque contrôle était un pas en direction du but, chaque piqûre alimentait les follicules. La première piqûre était l’apéro, la deuxième le plat principal et les pivoines étaient les ovaires sous leur plus belle forme.

Même si, après plusieurs essais, les médecins ont estimé qu’il ne valait plus la peine de continuer, mes valeurs hormonales étant quasiment celles d’une femme ménopausée et ma production d’ovule extrêmement faible, j’ai voulu faire une dernière tentative. Et elle a dépassé toutes nos espérances.

Je suis tombée enceinte, probablement grâce à une interaction de plusieurs facteurs. J’ai d’abord appris que j’attendais un enfant et après deux semaines que j’étais enceinte de jumeaux. La différence de taille entre les deux était cependant si importante que la probabilité que le plus petit survive était quasiment nulle. Grâce aux séances avec N.B., profonde relaxation quotidienne, visualisation et confiance originelle absolue, l’impossible s’est produit pour la deuxième fois. Difficile à expliquer du point de vue médical, mais en deux semaines, le plus petit des jumeaux a rattrapé la taille de l’autre.

Je suis infiniment reconnaissante, car j’ai ainsi pu profiter pleinement de ma grossesse. Je savais que chaque jour était unique et que cela serait ma seule et dernière grossesse.

Ces quelque quatre années nous ont renforcés, mon mari et moi-même. Nous avons traversé cette période ensemble et deux âmes merveilleuses sont venues se joindre à nous. Elles ont simplement pris leur temps. Cette période nous a enrichis et cette histoire fait maintenant partie de notre vie. Je suis reconnaissante d’avoir fait cette expérience importante. Elle m’a beaucoup apporté et appris. Dans la vie, il est impossible de tout planifier, surtout les enfants. Nous avons eu le temps de nous préparer à notre magnifique rôle de parents. On dit que le fait de se réjouir à l’avance est le plus beau des bonheurs… A 33 ans, j’étais déjà maman en pensées. A 37 ans, j’ai enfin pu serrer mes deux petits anges dans mes bras.

Pour nous, cela a été une aventure dont nous ne connaissions pas la fin. Dans une telle situation, les sentiments sont mitigés : joie, confiance, peur, tension. Mais il faut rester ouvert à ce qui va arriver. C’est ce que j’ai fait. L’aventure du désir d’enfant est donc mon histoire personnelle dont je ne connaissais pas la fin.

Article de kinderwunsch-coaching.ch

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