Témoignage : Mon accouchement à domicile – maman Conny raconte

Tu es enceinte pour la première fois et le terme approche ? Tu es certainement excitée et impatiente de vivre ces moments importants de l’accouchement. Car devenir mère pour la première fois et de donner la vie à un nouvel être est passionnant et fascinant.

Mon accouchement à domicile : le témoignage de Conny (41 ans), Thoune :

L’accouchement à domicile quelque peu inhabituel de notre troisième garçon Konstantin : décisions et préparatifs

En tant que parents, nous avions souhaité tous deux un accouchement à domicile et fait la demande auprès d’une sage-femme de la région, comme pendant la grossesse de notre deuxième fils Raphael. La sage-femme a accepté et était d’accord d’assumer le trajet d’environ 20 km jusqu’à notre domicile en plein mois de janvier. Je te conseille de contacter une sage-femme de bonne heure, car elle a souvent un agenda très complet. Je trouve qu’il est important d’avoir le temps de faire connaissance avec elle et de discuter du déroulement souhaité de l’accouchement.

J’ai consulté la sage-femme pour avoir des conseils, car j’avais eu quelques désagréments pendant la grossesse et des complications pendant mon premier accouchement à domicile. Je désirais me préparer mieux à cet événement familial passionnant à l’aide de la gymnastique prénatale et de techniques de respiration bénéfiques.

Nos motivations pour un deuxième accouchement à domicile : heureuse attente, mais pas sans inquiétude

La grossesse de mon fils Raphael et le grand événement de sa naissance nous a beaucoup soudé en tant que couple. J’avais apprécié les soins et le soutien affectueux de mon mari jusqu’au moment de l’accouchement. Je m’étais sentie protégée et valorisée en tant que future mère. Et au fond de mon cœur, j’acceptais le couronnement de notre amour qui grandissait de manière clairement perceptible et palpable comme NOTRE bébé dans mon ventre.

Les souvenirs de toutes ces merveilleuses expériences communes ont finalement dissipé nos inquiétudes quant à un deuxième accouchement à domicile, sans la prise en charge médicale sûre de l’hôpital le plus proche. Nous avons décidé de mettre l’enfant au monde dans notre environnement familier, malgré les désagréments de la grossesse précédente.

Le temps hivernal du mois de janvier nous a joué des tours

C’était le 23 janvier. Je m’en rappelle encore précisément, comme si c’était hier. Notre bébé Konstantin s’est annoncé au cours de la 40e semaine de grossesse par des tiraillements s’intensifiant rapidement et des contractions à des intervalles toujours plus rapprochés. Mon mari a donc appelé notre sage-femme qui s’est immédiatement mise en route.

Mais nous n’avions pas anticipé la tempête accompagnée de fortes chutes de neige. Et en ce jour d’hiver, notre bébé Konstantin semblait être pressé de venir au monde, plus tôt que prévu. Mais chaque accouchement se déroule différemment. Aucun accouchement ne peut être planifié jusque dans les détails.

La situation devenait dramatique pour moi. J’essayais de me détendre au lit, tout en étant portée et consolée par les mots apaisants de mon mari. Les contractions s’intensifiaient cependant avec l’envie de pousser.

Soudain, mon mari a vu la tête du bébé sortir et s’est écrié surpris : « Il arrive ! ». Juste après, notre Konstantin était dehors et découvrait le monde. Ce deuxième accouchement à domicile s’est déroulé tout à fait différemment que celui de notre fils Raphael et sans les nombreux désagréments de la grossesse et complications pendant l’accouchement.

Finalement, notre sage-femme est arrivée chez nous avec environ 30 minutes de retard. Elle a coupé le cordon ombilical et s’est occupée de moi et du bébé de manière professionnelle. Malgré ces moments un peu tendus, l’accouchement à domicile de notre fils Konstantin s’est donc très bien.