Le travail à temps partiel rend-il plus heureux?

Le travail à temps partiel rend-il plus heureux? © vectorfusionart - AdobeStock.com

Les Suisses aiment le temps partiel: dans 62% des familles, au moins un parent travaille à un taux réduit. Avoir plus de temps à consacrer à sa famille, à ses amis ou à ses loisirs, l’idée paraît séduisante. Mais travail à temps partiel et bonheur sont-ils automatiquement liés?

Les raisons expliquant que les Suisses privilégient le temps partiel sont multiples. Les mères citent principalement la garde des enfants et la gestion du ménage. Les pères sont eux davantage à la recherche d’un meilleur équilibre de vie. La question se pose alors: le temps gagné hors du travail est-il synonyme de plus de satisfaction dans la vie?


Le travail à temps partiel rend-il plus heureux?

Une étude Swiss Life le montre: les parents dont le taux d’occupation est réduit ont plus de plaisir au travail, sont moins stressés et se sentent davantage estimés dans leur profession. Les amitiés nouées au travail sont plus fréquentes. Le temps partiel permet aux parents d’être moins épuisés et ils perçoivent leur situation comme équilibrée, parvenant à concilier carrière et vie privée. Seuls 30% des parents occupant un poste à temps plein sont d’avis que leur vie correspond à leurs idéaux. Un chiffre qui atteint 44% chez ceux employés à temps partiel. A première vue, il semble donc que ces derniers soient plus satisfaits de leur vie que les premiers.

Sur le fond, on peut toutefois avancer que les femmes comme les hommes peuvent éprouver de la satisfaction dans le modèle à temps complet comme à temps partiel. Cela dépend de la façon dont le cadre de leurs rapports de travail est organisé. Car l’étude de Swiss Life montre aussi que le temps partiel n’est source de satisfaction que si la sécurité financière est assurée. En y ajoutant une bonne santé, peu de choses se dressent alors devant le bonheur.

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