Viande, poisson et œufs pendant l’allaitement

Alimentation saine © kab-vision - AdobeStock.com

Pendant l’allaitement, il est important d’avoir une alimentation équilibrée afin que toi et ton enfant ayez les substances nutritives qui vous sont nécessaires. Deux grammes de protéines alimentaires ne permettent de fabriquer qu’un gramme de protéines lactiques dans le lait maternel : le besoin en protéines est donc plus élevé pendant l’allaitement. Un apport suffisant en fer et en fibres alimentaires est l’un des aspects importants d’une alimentation équilibrée.

Eléments nutritifs importants contenus dans le lait maternel

Même si l’approvisionnement de l’enfant en éléments nutritifs ne dépend pas entièrement de l’alimentation de la mère, certaines substances sont fournies par cette source. Par exemple, pour un développement optimal du cerveau de l’enfant, les acides gras polyinsaturés à longue chaîne sont indispensables. Les femmes qui allaitent doivent dans la mesure du possible consommer du saumon, du hareng, du maquereau ou d’autres poissons de mer riches en graisse deux à trois fois par semaine, ainsi que de l’huile végétale de qualité. La teneur du lait maternel en iode dépend également de l’alimentation en iode de la maman.

Les arômes et les protéines — contenus par exemple dans les œufs de poule, le poisson et les noix — sont parfois transférés dans le lait et se manifestent par des réactions d’hypersensibilité comme des éruptions cutanées, des coliques, des difficultés respiratoires, des vomissements, des diarrhées et des cris excessifs.

Besoin en protéines plus élevé pendant la période d’allaitement

Pendant l’allaitement, il est nécessaire d’augmenter l’apport en protéines d’environ 15 g par jour afin que des protéines en suffisance soient produites dans le lait maternel. Tu les trouveras dans le lait, le babeurre, les yoghourts, le fromage, les poissons de mer et les produits aux céréales complètes. Il est en outre conseillé de manger régulièrement les quantités recommandées de viande, volaille, œufs ou produits laitiers, pour être en mesure d’apporter à ton corps suffisamment de protéines. Si tu es végétarienne, il serait judicieux de t’entretenir avec la sage-femme, le médecin ou une conseillère en alimentation pour trouver d’autres possibilités de satisfaire ton besoin en protéines.


Reconstituer les réserves de fer

Simultanément à un apport suffisant de protéines, il est nécessaire que les réserves de fers de ton corps soient refaites. Le nouveau-né a besoin de fer et une alimentation riche en fer te permettra de combler les pertes qui datent de la grossesse ; ce qui est aussi valable pour les femmes qui n’allaitent pas.

Les besoins en fer ne sont pas particulièrement plus élevés à cause de l’allaitement, puisque la quantité présente dans le lait maternel est relativement faible. L’apport journalier conseillé est de 20 mg. Une alimentation composée régulièrement de viande et de saucisses t’aidera à atteindre cette quantité.

Les aliments riches en fer

Le corps assimile plus facilement le fer contenu dans les aliments d’origine animale. Les céréales, surtout le millet, le blé vert et l’avoine, les légumineuses et les légumes — épinards, topinambour, salsifis, carotte, fenouil, doucette et dent-de-lion — sont d’autres sources de fer.

La vitamine C améliore l’absorption du fer

L’absorption peut être améliorée par la prise simultanée de vitamine C — tu peux, par exemple, boire un jus de fruit avec un repas composé d’un légume riche en fer, l’accompagner d’une salade ou manger un fruit comme dessert — toutefois, il est possible que le médecin te prescrive, en complément, une préparation ferrugineuse.
Si l’alimentation pendant l’allaitement est équilibrée et que les besoins supplémentaires en éléments nutritifs ne sont pas uniquement comblés par du chocolat ou d’autres aliments du même type, une perte de poids lente et une diminution des tissus adipeux datant de la grossesse est possible sans régime.

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