Alternatives pour dire « non »

Éducation des enfants © kolyadzinskaya - AdobeStock.com

Le « non » est l’un des mots que les enfants entendent le plus souvent. Ils l’entendent tellement souvent de la part de leurs parents qu’ils finissent par en faire simplement abstraction. Nous t’expliquons dans cet article pourquoi il vaut la peine de dire moins souvent « non ». Quelles sont les alternatives et comment réagir correctement en cas d’interdiction ? À partir de deux ans, les enfants commencent à se distinguer de leurs parents et affirment leur propre volonté. Du jour au lendemain, ils refusent d’obéir, de faire ce qu’on leur demande ou ignorent le « non » des parents.

Quand le « non » ne fonctionne plus…

De nombreux parents sont effrayés quand ils constatent que le « non » est le premier mot que leur petit parvient à prononcer distinctement. Pourtant, il s’agit d’une conséquence logique, car c’est le mot que nos enfants en bas âge entendent le plus souvent : « Non, n’embête pas le chat », « Non, ne mets pas les doigts sur la cuisinière », « Non, ne mets pas la poupée dans les toilettes ». Vers l’âge de l’école enfantine, l’enfant semble commencer à devenir totalement résistant à ce mot. Le « non » n’a presque plus aucun effet ou alors doit être répété à maintes reprises.


Il faut des alternatives au « non »

Les parents peuvent remplacer leurs ordres par des alternatives créatives. Ainsi, les mots seront mieux perçus par les petites oreilles. « Ne cours pas ! » semble être une demande facile à respecter, mais pour un enfant, il est plus intéressant d’obéir à une demande exprimée avec un peu de fantaisie : « Parfois, je préfère marcher au ralenti ». Cela te permet de distraire ton enfant de son comportement indésirable, sans interdiction directe.

Essaye aussi de désamorcer la situation en distrayant ton enfant de son propre comportement. Propose-lui autre chose pour le captiver s’il fait des bêtises ou engage une conversation intéressante avec lui. La plupart des enfants oublient alors simplement la source du danger et préfèrent discuter avec maman sur ce qu’il faudra acheter pour le souper ou la prochaine fête d’anniversaire.

Accorde suffisamment de liberté à ton enfant

Il est important d’accorder suffisamment de liberté à ton enfant pour qu’il puisse se développer de manière autonome. Souvent, les petits aiment être entendus et veulent clairement exprimer leur avis. Il est possible que les enfants en bas âge refusent certaines choses qui ont été décidées par les parents, par exemple les habits ou la nourriture. Ton enfant doit pouvoir développer sa propre personnalité. Laisse-lui le choix lorsque cela est possible. Mais attention : le choix doit être fortement restreint par les parents, surtout chez les jeunes enfants. Choisir entre deux habits ou deux gobelets est suffisant pour que ton enfant se sente respecté. Autrement, le choix peut devenir un processus sans fin.

Evite les moments problématiques

De nombreuses occasions peuvent être évitées au lieu d’être interrompues par un « non ». Lorsque l’appartement est aménagé de manière à assurer la sécurité des enfants, que tous les objets sont bien rangés et les dangers potentiels écartés, ton enfant a beaucoup moins de possibilités pour faire des bêtises. Tu auras donc moins souvent besoin de dire « non ». Il est évidemment impossible d’éviter chaque situation. Reste calme et fais preuve de conséquence lorsque le désastre commence à la caisse du supermarché, par exemple. Ton enfant apprendra ainsi que le « non » fait parfois partie du quotidien.

Les parents pourraient parfois réprimander ou corriger leurs enfants toute la journée. Il est cependant très amusant pour un enfant de provoquer et de mettre à l’épreuve les parents intelligents. Veille donc à ne pas tout interdire à ton enfant par principe. Pas de problème si ton enfant asperge ses habits avec l’eau de la fontaine en été. Les enfants ont envie de découvrir, ils sont curieux et ont besoin de telles expériences importantes.

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